Google Play Store va supprimer 900 000 applications laissées à l’abandon
Le Google Play Store cherche avant tout à assurer la sécurité des utilisateurs. Or, les applications qui n’ont pas été mises à jour depuis plusieurs années représentent un danger certain, puisqu’elles sont davantage exposées aux menaces et aux failles de sécurité. Voilà pourquoi Google s’apprête à supprimer 900 000 applis de sa boutique d’applications.
Ces dernières mois, Google a mis l’accent sur l’amélioration de la sécurité et de la confidentialité des utilisateurs, notamment sur les applications disponibles sur le Google Play Store. Depuis ce 11 mai 2022, les applis ne peuvent plus par exemple enregistrer vos appels. Une avancée appréciable, qui ne s’applique malheureusement pas aux applis natives des constructeurs.
Il y a quelques jours, Google a annonçait qu’il comptait améliorer la sécurité de nos smartphones Android grâce à un nouveau système dédié à la protection de la vie privée baptisé Privacy Sandbox. Or, la prochaine étape pour la firme de Mountain View pourrait bien être un grand ménage de printemps dans le catalogue du Play Store.
860 000 APPLIS LAISSÉES À L’ABANDON SUR LE PLAY STORE
Comme le rapportent nos confrères de CNET, le cabinet d’analyses Pixalate vient de sortir un nouveau rapport édifiant. On y apprend notamment que l’App Store et le Google Play Store abrite au moins 1,5 million d’applis qui n’ont pas reçu de mises à jour depuis deux ans. Au total, ces applis laissées à l’abandon par leurs développeurs représentent un tiers des catalogues d’applis combinés de l’App Store et du Play Store.
Le Play Store en compte environ 869 000, tandis que l’App Store en dénombre 650 000. Comme vous le savez, après deux ans sans mise à jour de sécurité, les applications sont plus vulnérables aux exploits et aux failles de sécurité. Voilà pourquoi Google et Apple ont tous es deux mis en place des mesures pour traiter les applications abandonnées.
Du côté de Google, le géant du web compte masquer les applis qui n’ont pas été mises à jour depuis deux ans. De fait, les utilisateurs ne pourront pas les télécharger jusqu’à ce que les développeurs les mettent à jour. Quant à Apple, la politique exacte de la marque à la pomme n’a pas été encore précisée. Mais un développeur a déclaré qu’il avait reçu un mail d’Apple l’informant que son application, restée sans mise à jour pendant deux ans, allait être supprimée de l’App Store.
Source : CNET
Kaspersky s’exprime : « Nous n’avons aucun lien avec le gouvernement russe », Selon l’entreprise privée, il s’agit d’une décision purement politique
L’Autorité fédérale de cybersécurité d’Allemagne (BSI, pour son acronyme en allemand) a exhorté mardi les entreprises et les utilisateurs à éviter l’utilisation des programmes populaires d’antivirus et de sécurité informatique de la société Kaspersky, créée en Russie en 1997. La multinationale privée spécialisée dans la sécurité des systèmes d’information, proposant des antivirus ne voit aucune raison technique justifiant l’avertissement de l’autorité fédérale allemande chargée de la cybersécurité concernant l’utilisation du logiciel antivirus.
Selon l’agence allemande, cette firme, qui revendique plus de 400 millions d’utilisateurs et 240 000 entreprises clientes dans le monde, présente « un risque considérable de réussite d’une attaque informatique. »
La BSI a averti mardi que l’entreprise technologique russe « peut mener des opérations offensives, être contrainte d’attaquer des systèmes contre sa volonté, être espionnée dans le cadre d’une cyberopération à son insu, ou être utilisée abusivement comme outil pour des attaques contre ses propres clients. » Kaspersky dément, déclarant : « Nous sommes une entreprise privée de cybersécurité mondiale et, en tant que telle nous n’avons aucun lien avec le gouvernement russe ou autre. »
Notons que Kaspersky, entreprise technologique née en Russie, selon les données de la société Opswat (qui exclut dans ses rapports l’antivirus Windows Defender, préinstallé sur tous les ordinateurs qui fonctionnent avec cette programmation), figure parmi les 10 entreprises ayant la plus grande part de marché dans le domaine de la sécurité, entre 4 et 7 % selon les mois. Smartprofile porte sa présence à 12 %. Son antivirus gratuit (Kaspersky Security Cloud Free) est l’un des plus utilisés et considéré comme l’un des plus efficaces par l’Organisation des consommateurs et des utilisateurs. Ses programmes de paiement figurent également parmi les meilleures ventes en ligne.
L’alerte de l’Autorité fédérale de cybersécurité vise en particulier les entreprises et les exploitants d’infrastructures critiques, qui sont « particulièrement vulnérables ». L’aéroport de Munich, l’un des plus importants d’Europe (50 millions de passagers, 100 compagnies aériennes et 250 destinations de 75 pays avant la pandémie) a confié sa sécurité informatique et ses données au programme Kaspersky Threat Intelligence en octobre dernier.
« Les actions des militaires ou des services de renseignements en Russie et les menaces proférées par la Russie contre l’UE, l’OTAN et la République fédérale d’Allemagne dans le cadre du conflit militaire actuel sont associées à un risque considérable de réussite d’une attaque informatique », souligne l’Office allemand de la sécurité informatique.
« Suite à la mise en garde officielle et formelle de l’Office fédéral allemand de la sécurité de l’information (BSI), qui exprime des doutes quant à la fiabilité du fabricant de systèmes de cybersécurité Kaspersky, un partenariat fondé sur la confiance dans ses produits et services n’est plus possible dans ce domaine hautement sensible », a réagi L’Eintracht Frankfurt, un club de sport professionnel allemand.
L’alerte allemande s’inscrit dans la lignée de celles lancées par toutes les agences de cybersécurité occidentales pour que les entreprises et institutions renforcent leurs défenses sur Internet face à la guerre en Ukraine. Début mars, les autorités françaises ont lancé un avertissement similaire sur le potentiel des programmes de l’entreprise russe. Cependant, le BSI va plus loin en étendant sa recommandation sur l’utilisation de Kaspersky aux utilisateurs privés.
Le 1er mars, avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le créateur et PDG de l’entreprise, Eugène Kaspersky, a publié une déclaration dans laquelle il affirmait que « la guerre n’est bonne pour personne » et préconisait « le dialogue pacifique comme seul instrument possible pour résoudre les conflits ». Kaspersky a également rejeté les accusations de servir le gouvernement russe ou d’être utilisé par lui.
Ce n’est pas la première fois que l’Allemagne accuse la Russie d’être derrière des incidents informatiques subis par ses institutions. Le plus important remonte à 2015, lorsqu’une attaque avait paralysé le réseau informatique du Bundestag pendant plusieurs jours. La justice allemande a également ouvert une enquête pour espionnage informatique présumé de députés, des actions dont la Russie s’est désolidarisée.
L’entreprise technologique née en Russie, selon les données de la société Opswat (qui exclut dans ses rapports l’antivirus Windows Defender, préinstallé sur tous les ordinateurs qui fonctionnent avec cette programmation), figure parmi les 10 entreprises ayant la plus grande part de marché dans le domaine de la sécurité, entre 4 et 7 % selon les mois. Smartprofile porte sa présence à 12 %. Son antivirus gratuit (Kaspersky Security Cloud Free) est l’un des plus utilisés et considéré comme l’un des plus efficaces par l’Organisation des consommateurs et des utilisateurs. Ses programmes de paiement figurent également parmi les meilleures ventes en ligne.
Kaspersky a assuré que la décision de l’agence fédérale allemande « est prise pour des raisons politiques et non parce qu’elle est basée sur une évaluation technique ».
« Nous communiquerons avec la BSI pour clarifier tous les points nécessaires concernant leur décision et pour répondre à toute préoccupation supplémentaire qu’elle et d’autres régulateurs pourraient avoir », indique la société. Kaspersky a défendu son « engagement permanent envers l’intégrité et la confiance » et a insisté sur sa relation nulle avec tout gouvernement. En ce sens, il a réitéré les paroles de son fondateur rejetant la guerre.
L’entreprise a également souligné que son infrastructure de traitement des données a été déplacée en Suisse en 2018. Les fichiers malveillants et suspects volontairement partagés par les utilisateurs des produits Kaspersky en Europe sont traités dans des centres de données situés en Suisse, avec des installations de premier ordre et répondant à toutes les normes de l’industrie pour garantir les plus hauts niveaux de sécurité.
« Au-delà de nos installations de traitement des données liées aux cybermenaces en Suisse, les statistiques fournies par les utilisateurs à Kaspersky sont traitées dans les services de Kaspersky Security Network, situés dans différents pays du monde, notamment au Canada et en Allemagne. » La sécurité et l’intégrité de nos services de données et de nos pratiques d’ingénierie sont soutenues par des certifications tierces indépendantes : par l’audit SOC 2 de l’un des quatre plus grands auditeurs au monde et par la certification ISO 27001 du TÜV Autriche et sa récente recertification.
Concernant l’invasion de l’Ukraine, Kaspersky souligne que la guerre que subit l’Ukraine « n’est bonne pour personne » et que, de l’intérieur, on estime que « le dialogue pacifique est le seul instrument possible pour résoudre les conflits. » Quoi qu’il en soit, ce n’est pas la première fois que Kaspersky se retrouve sous les feux de la rampe pour son statut d’entreprise russe. En 2017, l’ancien président américain Donald Trump a accusé l’entreprise d’avoir des relations avec des espions du Kremlin. Le dirigeant en est venu à promulguer une loi qui interdisait l’utilisation des solutions de l’entreprise à toutes les agences fédérales du pays.
Kaspersky invite ses clients et les organismes de réglementation, tels que les agences de cybersécurité, à « effectuer un examen technique complet et gratuit de ses solutions », y compris les développements de programmes, le code source, les versions et les mises à jour des bases de données, ainsi que les rapports d’audit.
Source : Kaspersky
WhatsApp : les utilisateurs Android peuvent enfin faire autre chose en écoutant les messages vocaux
Alors que les utilisateurs iOS pouvaient déjà laisser jouer leurs messages vocaux en arrière-plan, la fonctionnalité arrive désormais la dernière bêta WhatsApp sur Android. Lorsqu’une note est lancée, un petit lecteur apparaît dans le menu des notifications, laissant ainsi la possibilité de vaquer à ses occupations en même temps.
Les bêta WhatsApp sont souvent un nid à nouveautés qu’il est possible de découvrir avant l’heure. Il y a quelques jours, nous vous parlions notamment de la possibilité de poster un sondage dans une conversation de groupe qui pourrait arriver dans les mois à venir. Régulièrement, en revanche, les utilisateurs iOS profitent de ces fonctionnalités en premier, au détriment des utilisateurs Android qui doivent attendre leur tour.
C’est justement le cas d’une fonctionnalité très attendue : la lecture des messages vocaux en arrière-plan. À l’heure actuelle, il est encore nécessaire de garder la conversation ouverte pour pouvoir écouter une note vocale en entier, ce qui peut être très frustrant quand celle-ci traîne en longueur. Or, en début d’année, WhatsApp a ajouté un lecteur externe permettant de naviguer sur d’autres applications pendant l’écoute.
LES UTILISATEURS ANDROID VONT POUVOIR QUITTER WHATSAPP EN ÉCOUTANT LEURS MESSAGES VOCAUX
Jusqu’à maintenant, seuls les utilisateurs iPhone avaient accès à cette fonctionnalité. Il est désormais temps pour les smartphones Android d’en profiter. La dernière bêta de WhatsApp ajoute en effet le lecteur au menu des notifications, qui permet donc de gérer l’écoute tout en naviguant sur d’autres applications. Il est ainsi possible de mettre en pause la note et d’avancer la lecture à point bien précis.
Sur le même sujet : WhatsApp tacle discrètement Messenger et rappelle l’importance du chiffrement de bout-en-bout
La date de déploiement définitive n’est pas encore connue à ce jour. Qui plus est, seuls quelques utilisateurs initiés semblent y avoir accès pour le moment. Si vous souhaitez vérifier que vous en faites partie, il suffit de télécharger la bêta 2.22.7.21 de WhatsApp. Il est donc possible que vous deviez attendre encore un peu avant de pouvoir tester par vous-mêmes, le temps que les développeurs mettent à disposition une version stable de la fonctionnalité.
Microsoft rappelle qu’Internet Explorer sera définitivement mort le 15 juin 2022
Internet Explorer vit ses derniers instants ! Plusieurs mois avant la date butoir, Microsoft rappelle à tous les derniers utilisateurs du navigateur de passer sur Edge.
L’an dernier, Microsoft a annoncé la date de la mort d’Internet Explorer. Ce 15 juin 2022, le support du navigateur web arrivera à sa fin. Initialement, l’éditeur américain avait prévu d’enterrer Internet Explorer l’été dernier.
Microsoft avait finalement décidé d’offrir plusieurs mois de support aux usagers, le temps de les convaincre de passer à Edge. Malgré sa mort imminente, le navigateur reste encore utilisé par des millions d’internautes dans le monde.
MICROSOFT ENCOURAGE LES DERNIERS UTILISATEURS D’INTERNET EXPLORER À INSTALLER EDGE
Alors que la date butoir approche à grand pas, Microsoft a publié un rappel sur son site web officiel. Le géant américain souligne que de nombreux sites web ne prennent plus en charge l’illustre navigateur, ce qui risque de de dégrader l’expérience utilisateur.
“Comme annoncé précédemment, l’avenir d’Internet Explorer sous Windows est dans Microsoft Edge. Pour cette raison, l’application de bureau Internet Explorer 11 (IE11) sera retirée le 15 juin 2022, pour certaines versions de Windows 10. Cela signifie que l’application de bureau IE11 ne sera plus prise en charge et sera redirigée vers Microsoft Edge si un utilisateur tente d’y accéder”, déclare Microsoft.
Pour un temps, le mode IE (intégré au sein de Microsoft Edge) sera toujours proposé. Ce mode permet de consulter sans problème des sites web internes conçus pour fonctionner avec Internet Explorer. Ce mode a été développé pour fluidifier la transition entre les deux navigateurs.
Evidemment, ce mode est temporaire. Microsoft cessera de le proposer progressivement sur les ordinateurs tournant sous Windows. Voici les dates divulguées par l’entreprise :
- Windows 10 Entreprise version 20H2 : 9 mai 2023
- Windows 10 Entreprise version 2004 : 14 décembre 2021
- Windows 10 2019 LTSC : 9 janvier 2029
- Windows 8.1 : 10 janvier 2023
- Windows 7 (ESU requis) : 15 janvier 2023